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Photo du rédacteurDavid Sanglier

13 aides pour créer ou reprendre une entreprise

Vous êtes un entrepreneur ayant pour objectif de créer ou reprendre une entreprise ? Vous aurez peut-être besoin de certains financements pour contribuer au développement de votre PME ou start-up. Voici 13 aides à la création ou à la reprise d'entreprise qui pourraient vous intéresser.


Que ce soient des prêts ou des financements directs, tout est bon pour contribuer à la création d'entreprise. Ces aides financières ont pour vocation d'aider les entrepreneurs à se lancer dans une nouvelle activité en leur permettant d'être accompagnés lors du lancement de cette dernière. Quelles sont les aides pour reprendre ou créer une entreprise ?


Les aides financières de Bpifrance


La banque publique d'investissement propose plusieurs dispositifs pour accompagner les nouveaux entrepreneurs.


On peut notamment citer la Garantie création, Avance + ou encore la bourse French Tech.


La garantie création représente une garantie de 50 à 60% du concours bancaire pour les jeunes entrepreneurs. Les critères d'éligibilité sont les suivants :

  • Être une PME de moins de trois ans

  • Être une personne physique s'endettant à titre personnel

Avance + prend la forme d'un crédit pour une durée d'un an renouvelable. Cette aide accompagne les entreprises en besoin de trésorerie pour financer des délais de règlement.


Concernant la bourse French Tech, elle s'adresse aux entreprises appuyées par une structure spécialisée dans l'accompagnement de projets innovants. Il faut soit être une petite entreprise et avoir un fort potentiel de croissance, soit être un entrepreneur accompagné par un incubateur, un accélérateur ou encore une association. Cette aide représente 30 000€ à investir dans des dépenses liées aux études de conception, de définition et de faisabilité du projet.


Oseo, filiale de Bpifrance, propose également des financements pour les TPE et les PME.


Ces aides prennent la forme de subventions, d'avances de trésorerie ou encore de prêts à taux zéro. Afin d'y avoir recours, il est possible de s'adresser directement à sa banque.


Les fonds d'investissement


Il est possible de lever des fonds pour financer sa start-up ou son entreprise en développement. Si vous défendez une idée de business inédite et prometteuse, il est possible que certains investisseurs s'y intéressent et vous accordent un financement.


Les levées de fonds, en plus de financer un projet, donnent une certaine visibilité médiatique aux entreprises. C'est également l'occasion d'obtenir de précieux conseils pour son business.


Les formations pour entrepreneurs de la CCI


La CCI propose des réunions d'information gratuites, mais elle propose également une formation payante à destination des entrepreneurs nommée « 5 jours pour entreprendre ». Elle permet à ces derniers de se faire une idée de comment concrétiser leur projet et développer la création de leur entreprise.


Cette formation peut être financée par le CPF si vous avez acquis des droits à la formation. Il est également possible de démarrer la constitution d'un réseau en faisant connaissance avec d'autres entrepreneurs lors de ces 35 heures de formation.


Les aides à la création d'entreprise des collectivités


Certaines collectivités locales proposent des dispositifs pour soutenir l'implantation de certains types d'activité. Elle peut prendre la forme d'une aide directe de 15 000€ par emploi créé. Tout dépend des aides proposées par votre collectivité locale, il est conseillé de se renseigner auprès des institutions agréées.


L'Aide à la Création ou à la Reprise d'une Entreprise : L'ACRE


L'ACRE ou Aide à la Création ou à la Reprise d'une Entreprise est l'un des dispositifs les plus connus parmi les aides à la création d'entreprise. Il s'agit d'une exonération partielle de charges sociales menant à un accompagnement pendant les premières années d'activité.


Les acteurs concernés sont les créateurs, repreneurs d'entreprise et indépendants. Les entrepreneurs éligibles à l'ACRE sont :

  • Les demandeurs d'emploi indemnisés

  • Les demandeurs d'emploi non indemnisés inscrits à Pôle emploi depuis plus de 6 mois

  • Les bénéficiaires de l'ASS ou du RSA

  • Les entrepreneurs ayant entre 18 et moins de 26 ans

  • Les entrepreneurs reconnus handicapés de moins de 30 ans

  • Les entrepreneurs ayant conclu un contrat d'appui au projet d'entreprise (Cape)

  • Les créateurs ou repreneurs d'entreprise implantée au sein d'un QPV

  • Les bénéficiaires de la PreParE

Les travailleurs indépendants relevant du régime micro-social ou ne relevant pas de ce dispositif.


Afin de pouvoir bénéficier de l'ACRE, il faut réunir l'une de ces deux conditions :

  • Détenir seul ou avec son partenaire, sa descendance plus de 50% du capital dont 35% à titre personnel

  • Diriger la société avec au moins un tiers du capital, dont 25% à titre personnel.

Il ne faut pas avoir bénéficié de cette aide au cours des trois dernières années pour être éligible. La demande se fait auprès de l'Urssaf, au moment du dépôt de dossier de création d'entreprise.


L'aide à la Reprise et à la Création d'Entreprise : L'ARCE


L'aide à la Reprise et à la Création d'Entreprise est une aide financière destinée aux demandeurs d'emploi souhaitant reprendre ou créer une entreprise. L'ARCE est une aide versée sous forme de capital, correspondant à 45% des droits à l'ARE qu'il reste. Deux options sont possibles :

  • Soit le maintien partiel de l'ARE

  • Soit le versement de l'ARCE

Il n'est pas possible de cumuler ces deux aides.

Les conditions pour être éligible à l'ARCE sont :

  • Avoir créé ou repris une entreprise après son inscription à Pôle Emploi

  • Bénéficier de l'ARE

  • Bénéficier de l'ACRE

Le Nouvel Accompagnement à la Création ou la Reprise d'Entreprise : le NACRE


Le Nouvel Accompagnement à la Création ou la Reprise d'Entreprise est un dispositif accompagnant les entrepreneurs au cours des trois étapes clé de la création d'entreprise : le montage, la structuration financière et le démarrage et développement d'activité. Cette aide permet aux entreprises d'être accompagnées pendant trois ans.


Les conditions d'éligibilité au Nacre sont quasiment les mêmes que pour l'Acre. Il est possible d'intégrer soi-même le dispositif ou passer par un organisme bancaire ou encore par Pôle Emploi. La demande d'accompagnement se fait par courrier RAR auprès d'un organisme ayant passé une convention avec l'État et la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations). Dépendant des régions, les organismes compétents peuvent varier.


> Le Crédit d'Impôt Recherche : CIR


Le Crédit d'Impôt Recherche est une aide s'adressant aux entreprises qui investissent dans des activités de R&D. Ce dispositif permettra aux entreprises de bénéficier d'une réduction d'impôts sous la forme d'un taux variant en fonction du montant des investissements. Afin de bénéficier de cette aide, il est important d'en faire la demande lors de votre déclaration de résultats.


Les aides de l'AGEFIPH


Dans le cas où vous êtes en situation de handicap, l'Agefiph ou l'Assocation de gestion du fonds pour l'insertion de personnes handicapées propose une aide à la création ou à la reprise d'entreprise. Cette aide est à un montant de 6 300€, et elle est cumulable avec les autres aides à la création ou reprise d'entreprise.


L'objectif est de permettre aux personnes handicapées de créer leur emploi principal et pérenne en créant ou reprenant une activité. L'aide participe au financement du démarrage de cette dernière. Toute personne en situation de handicap ayant réalisé une étude approfondie de son projet avec l'appui d'un professionnel spécialiste de l'accompagnement à la création ou de la reprise d'entreprise est éligible.


JEI et JEU, statuts pour l'exonération des jeunes entreprises


Cumulable avec le Cir, il est possible d'obtenir le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) ou Jeune Entreprise Universitaire (JEU). Ces statuts permettent un dispositif d'exonérations fiscales et sociales lors du premier exercice, puis à hauteur de 50% lors de l'exercice suivant. Ce dispositif concerne les entreprises créées jusqu'au 31 décembre 2022.


Le crédit solidaire


Accordé par l'Adie ou la Nef, le crédit solidaire peut prendre la forme d'un micro-crédit remboursable sur 4 ans, pouvant aller jusqu'à 10 000€. C'est un type de crédit qui met en avant des valeurs sociales et de solidarité. Il s'appuie sur la solidarité des prêteurs pour avoir des conditions de prêt plus avantageuses.


Le congé pour la création d'entreprise


Peu utilisé, le congé pour la création d'entreprise permet aux futurs entrepreneurs de suspendre leur contrat pendant un an afin de créer leur propre société. En effet, cela leur permet de mettre leur idée en place sans compromettre leur poste dans leur entreprise actuelle.


Ce congé permet aux entreprises d'essayer de lancer leur projet et ce, qu'il fonctionne ou non. Afin de bénéficier de ce congé, il est demandé d'avoir au moins deux ans d'ancienneté dans son entreprise. La demande se fait par courrier recommandé à son employeur, mais ce dernier n'est pas dans l'obligation d'accepter.


Le prêt d'honneur


Le prêt d'honneur est un prêt à taux zéro qui ne nécessite aucune garantie. Son avantage est qu'il s'appuie sur un apport en fonds propres, ce qui permet au créateur d'entreprise d'obtenir plus facilement un prêt.


Ce prêt peut être accordé par différents organismes comme Réseau Entreprendre ou encore Initiative France. Certains accélérateurs de start-up proposent également un prêt d'honneur. En général, le montant varie entre 9 000 et 30 000€ selon le projet. Dans le cas d'une entreprise innovante, la somme peut monter jusqu'à 90 000€.


Les aides peuvent grandement augmenter vos chances de créer une entreprise durable et pérenne, cette liste n'est pas exhaustive et il existe bien d'autres aides à la création d'entreprise. Certaines se cumulent ensemble tandis que d'autres non.

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